Encore un dimanche où faut être en selle avant 7h30, avec Jocker on se retrouve dans un type de lieu très fréquenté par les tarmos, la-station-la-plus-proche, et on va chercher Bernard et Lolo pour que Rock and Road aille à la mer. Même qu'en trouvant le portail fermé, je me dis avoir mal compris et qu'on doit les retrouver chez le pétrolier de Limours. En fait, on a essayé d'arriver discrètement pour par réveiller le quartier, mais c'est quasi impossible pour le XJR comme pour le SV, alors le premier qui nous a entendus a ouvert le portail et le second dans l'instant suivant croyant être le premier à l'ouvrir, bah ... l'a fermé, évidemment!
On décrouvre la nouvelle monture de Lolo, une superbe tomo comme de bien entendu, et certainement une tomo tlès tlès lapide, mais moi, j'ai pas à vous en dire plus, et depuis quelque temps sur la liste on joue aux devinettes! Bernard va pouvoir rouler avec le VTR autrement qu'en semaine, et il en est ravi today.
On doit être à Morainvilliers bientôt, alors faut se mettre en route, tout va bien, fait un peu frais, il y a pas mal de caisses, vont tous voir les bââteaux, nan?

On retrouve BCBG en CB, Bonbon et Lucie avec la vieille, même que nous les filles on n'avait pas trop apprécié que Bonbon ait dit un jour qu'il sortirait la vieille, mais on n'avait pas spontanément deviné qu'il causait de sa Suz d'un quart de siècle, Didier et sa Suz de ce siècle, Jacques beaupapaname, José en RT, et pi c'est les ceux-ce du premier rendez vous qui se pointent, Régis en S qui nous a mijoté le rode bouc avec dixit des virages "façon Morvan", Mariel en Erwan, Mich' et Elisabeth sur le CBR, Cathy en Fazer, la grenouille Zandor en Sprint, et mon invité Dominique en Hornet.
Bisous, pia pia obligatoire, waouh la moto à Lolo, café, et ça commence : faut déjà bricoler la vieille. Bon sans déc' si on y allait?!? Bah, on a fait 200 mètres, c'était bien! Mais c'était un vrai faux départ, il y en a quand même quelques uns qui sont vraiment partis et la vieille a fait un caprice, on t'avait dit Bonbon qu'à la première insulte elle ferait un caca nerveux à l'embrayage... re mécanique, et vrai départ, enfin! On récupère les électrons libres à la première station qui se présente, bah vi on sait ne pas se perdre!
On est tous sages, très sages même, on roule derrière les chefs (le chef du jour et le chef de toujours), on est tous en quinconce, on va à la vitesse réglementaire ou environ, Lolo et Bernard ferment la marche, on se met en jambe quoi, et on se dit que ça pourrait bientôt partir pour une 'tite échappée, ben perdu, on se la jouera calme jusqu'au bar, un château de-ci, de magnifiques rosiers en fleurs delà, et les 80 bornes passent. Le bar des motards des Andelys n'a pas changé, on s'y était déjà arrêtés lors de la ballade qui avait été annoncée dans moto jojo il y a 2 ans, cette fois-ci on n'est pas 50, et on a recruté Centauro, on ne nous installe pas la salle derrière où sont remisées les motos du patron, mais on peut y mettre sur le billard les casques, ils méritent bien ça eux, car nous on a droit à un excellent gâteau vanille chocolat de miss Dominique et Régis, une fois la dernière miette avalée, on reprend la route.
En fait, ce gâteau a probablement été l'élément déclencheur, devait manquer quelques calories pour arsouiller! J'ai senti le souffle avant de les voir prendre place à l'avant Lolo, Mariel et Mich', et comme quelques uns chatouillée, j'ai fait pareil, et ça a pas loupé pour la moitié du groupe, la route s'est proposée, les poignées se sont ouvertes, et ça l'a fait! et toc, vous auriez dû viender!
On est toujours corrects et on attend l'autre moitié qui a été obligée de demitourner quelque part en amont. Une sortie n'est une sortie que s'il y a, demi tour et quart de tour!

Comme on va pas loin et qu'on a tous fait le plein à Morainvilliers, on s'inquiète pas trop de ravitailler, mais Bernard a la plus petite autonomie aujourd'hui, et il n'y a pas beaucoup de pompes dans le secteur, alors malgré ça, on va d'abord à la mer, à Quiberville nananère! Ah les virages façon Morvan, vi vi ils y étaient mais pour avoir une bonne et véritable dose, Régis il aurait fallu nous faire croire que c'était pas la bonne route pour demi tourner et les refaire, puisque c'était la bonne route, ça aurait fait 3 fois plus, et tout le monde aurait fait semblant de te croire, ça aurait été bien, nan?
Ben tant pis, la mer est là maintenant, fait un peu frisquet, on n'est absolument pas idiots d'aller à la plage en blouson, pantalon, bottes! Le gâteau de Régis est plus que digéré, alors chacun remarquera le silence général car tout le monde fait travailler ses mandibules, jusqu'à ce que nos mains soient libres pour que les langues se délient en commentaires sur les excellentes photos papier de Papa-Maman-Zandor en Ardèche. Faut quand même se rendre compte que dans nos casques on cause pas, on se concentre, et il n'y a que 2 SDS today!

L'eau doit être fraîche, la marée doit être basse, Lolo se dit qu'en short de bain avec masque et tuba, il va aller chercher des poissons exotiques ou pas d'ailleurs, Bernard lui emboîte le pas pour le détail, en slip de bain, Zandor de même en caleçon, j'ai quelques difficultés avec mon maillot, mais avec un peu d'aide ça s'arrange toujours, et Dominique en caleçon itou finit par avouer que les informaticiens du bureau lui ont suggéré de me noyer, il y a des virus partout! Bon, une fois les galets traversés on arrive à l'eau Lolo est déjà mouillé, Bernard pas en entier et tout le monde est extasié de l'entrée dans l'eau théâtrale de Zandor qui court, faut dire qu'il lui faut une enjambée là où il nous en faut 2, et plonge, enfin il a du manger un peu de sable quand même! Le tout c'était d'y rentrer, au bout d'un bon moment qu'on taira car on l'estime suffisant, on se décide à traverser en sens inverse les galets pour que le vent nous sèche. La bronzette c'est pas pour aujourd'hui, ils sont encore tous en pull les joyeux motards, Cathy, Brigitte et Didier sont même pas allés à l'eau! Les galets nous restituent un peu de chaleur, le ciel est nuageux, la marée monte vite, et la plage un peu moins déserte, c'est donc pour nous le moment de penser à l'essence et à ce qu'on va en faire!

Il est décidé d'aller vers St Valéry en Caux et Veules les Roses par la route côtière, c'est bien joli, on va piano pour s'en mettre plein les yeux et avoir quelques paysages à raconter. Jocker nous propose une halte pour voir la mer une dernière fois avant de rentrer, c'est vrai qu'elle était belle là aussi et qu'on avait presque la larme à l'?il! Reprennent les activités traditionnelles qu'on a dans les stations des hypers fermés le dimanche, les causettes, le plein, le nettoyage des visières, Lolo joue sur une roue, Mich' trouve un vigile aux caisses et les massifs de fleurs superbes, après tout ça, le retour peut commencer! Vite on rencontre des files de caisses sur des kilomètres, la marée chaussée est partout, du coup Jocker hésite et on paie le passage du pont, endroit auquel José nous fait une démonstration de béquillage de moto pour extraction de carte bleue! C'est fou ce que l'Armada draine comme monde, on apprécie notre mobilité dans ces circonstances.

On se décide à aller prendre un pot à Elbeuf, Lucie est parfaite en prise de commande, et ce qui restait de mon gâteau est rectifié. C'est vrai qu'on avance dans le temps et le groupe se sépare en 3 après les bisous : les urgentistes qui prennent l'autoroute, les moyennement pressés et relativement direct qui rentrent par Louviers avec Jocker, les bien moins pressés qui iront vers Lyons la Forêt et Pontoise, c'est ainsi qu'avec Mariel, Mich', et Bernard on a, comme d'hab, suivi Lolo en empruntant par moment des routes plus qu'étroites, des chemins quoi!
Il s'avère que la crêperie où l'on avait mangé à Lyons est devenue un magasin d'antiquités et qu'il y a un beau bitume à la place des gravillons qu'on avait eu en sortie de repas ce jour là. L'horreur du jour a eu lieu lorsqu'il a fallu trouver encore à boire pour le VTR. Une station du nom de "Bonjour" où l'on ne peut pas décrocher le pistolet, une nana pas aimable du tout qui sait même pas lire le nom de sa station, derrière des vitres qu'un calibre doit pas traverser là où les grilles ne sont pas baissées, et qui à coup de haut parleur, nous appelle, et le terme est plus que poli, les uns les autres, automobilistes comme motards, par nos numéros de pompe, et nous ordonne de raccrocher l'engin sans explication, car évidemment, mais fallait le deviner, faut donner la carte bleue et dire à la mignonne pour quelle somme on va se servir d'un super bien plus cher qu'ailleurs. La carte confisquée, un tiquet qu'il sera impossible de se faire remettre par la suite, on est alors autorisé d'un geste à aller décrocher l'engin et se servir, avant de faire la queue une seconde fois pour récupérer la carte bancaire. Bah moi, j'ai été plus que dégoûtée par cette façon de considérer le client et j'aurais mieux accepté de payer le 95 ce prix si la marge avait servi à payer un vigile.

Après avoir lâché les filles sur l'A86, il nous restait encore des bornes avant la vallée de Chevreuse, alors on a joué à qui part le plus rapidement au passage au vert des feux de St Germain et Versailles, et même que les garçons ils ont pas gagné à tous les coups, na! ...
Et il était fort tard quand je suis rentrée toute seule dans la nuit noire at home et ça c'est aussi un truc dont je suis fière!